Chez NOSC, l'aventure se conjugue au pluriel. Ce qui nous anime se trouve à l'extérieur, là où l'inconnu est un compagnon quotidien, là où la nature est indissociable de l'expérience, et là où l'aventure qualifie le moment présent. L'été dernier, notre équipe s'est aventurée sur les contreforts du Mont Blanc, autour de celui-ci même. Deux aventures différentes mais similaires, contemplatives ou sportives, mais toutes deux liées par un itinéraire célèbre : le tour du Mont Blanc. Rétrospective au cœur des aventures de Nathan et Maugan autour du Mont Blanc en 2022.

 

 

L’aventure au pluriel

En juillet dernier, deux projets, mais une seule envie se dessinaient chez NOSC. L'heure était venue de se frotter au TMB. Pour Nathan, ce fameux tour se déroulerait à vélo, plus précisément en gravel. Quant à Maugan, il envisageait une autonomie complète et prévoyait une randonnée bien active pour accomplir le TMB. En se référant à la trace officielle du GR, chaque équipe décida de se lancer à l'aventure : un week-end pour la partie vélo et une semaine pour la randonnée.

En gravel, l’aventure c’est aussi se frotter à des parcours compliqués parfois. Si le TMB est accessible aux deux roues, il est clairement déconseillé de suivre l'itinéraire de randonnée, car de nombreux passages techniques peuvent rendre le voyage difficile. L'équipe Gravel a donc décidé de prendre quelques détours plus praticables, notamment pour éviter le difficile col du Bonhomme en partie française, ainsi que les alpages de Bovines sur l'itinéraire suisse. Ces différentes sections sont tout aussi difficiles et cassantes les unes que les autres. La variante gravel explore donc le col du Joly, puis le Cormet de Roselend en France, et prévoit une partie sur route entre La Fouly et La Forclaz en Suisse.

Les deux principaux cols du voyage, la Seigne et le Grand Col Ferret, étaient les points communs des deux aventures.

Maugan s'est donc lancé sur l'itinéraire officiel, équipé pour une quasi-autonomie d'une semaine, afin de faire du bivouac et de profiter d'un doux café au réveil, réchauffé par les premiers rayons de soleil français, italiens et suisses. Un parcours classique, majestueux et idéal pour se laisser aller à un état de contemplation et d'évasion.

De la difficulté au plaisir

Sur cet itinéraire, la beauté des paysages et des vues qui s'offrent à nous est égale à la difficulté du sentier qui se déroule sous nos pieds ou nos roues. C'est souvent au-delà de la difficulté de l'aventure que l'on trouve une sorte de plaisir exaltant. C'est en quelque sorte l'épice du voyage, celle qui transforme les situations amères en doux souvenirs a posteriori. Le "plus jamais" du moment présent se transforme parfois, souvent, en "et si nous recommencions, ailleurs ?". Cette difficulté est peut-être liée au plaisir, de manière plus ou moins logique ou formelle.

Quoi qu'il en soit, pour les deux fondateurs de NOSC, cette trace se mérite, car elle est physiquement difficile. Techniquement, aucune véritable difficulté ne bloque la progression, que ce soit à vélo ou à pied. Il faut savoir poser sa roue ou son pied en montagne, mais aucun passage abrupt ou technique ne se présente aux sportifs qui s'aventurent sur ces sentiers.

C'est donc un effort physique qui mérite d'être préparé afin de profiter au mieux du voyage, de pouvoir contempler, de respecter ce qui nous entoure et d'apprécier au maximum la beauté majestueuse du massif du Mont-Blanc, sous toutes ses facettes, de l'Italie à la France en passant par la Suisse. Si, du côté chamoniard, le Mont-Blanc semble rond et "doux", l'Italie présente un visage tout aussi différent, avec des falaises somptueuses et une verticalité encore plus impressionnante. Les glaciers, épuisés par la chaleur estivale toujours plus intense, sont suspendus, la vallée est creusée, la roche est polie, et l'on se sent tout petit face à ces immenses êtres de granit.

C'est également dans la contemplation du paysage que se trouve le bonheur et le plaisir du tour. Dans ces étendues sauvages, la difficulté s'efface et ne reste que des souvenirs semblables à des photos, pourtant également polis par les mois qui passent et les années qui s'accumulent. Cela invite peut-être à y retourner, bientôt ou pas.

Map tour du mont blanc NOSC

Coté matos, coté technique 

L’aventure c’est excellent quand on a le bon matériel. Et le bon matériel, c’est toujours interessant de le lister, pour nous, pour les curieux, et aussi pour voir ce que qu’on peut améliorer.

Coté vêtement, Nathan testait des prototypes NOSC dédiés à l’aventure sur roue, pas ou peu visibles sur les photos. Il y avait également le Wild pant et la Wild Fleece dans les sacoches pour le bivouac du samedi soir. Par ailleurs les chaussettes anti odeur ont parfaitement rempli leur role, assurant confort et fraicheur tout au long de l’aventure. Enfin, un baselayer thermique Invisible est venu compléter le setup pour faire face aux situations froides du petit matin, dès 6h sur le vélo.

Sur le vélo, un gravel Canyon grizl équipé en pneu de 45mm crantés, pirelli cinturato (parfaits) , et un développement en double plateau 46-31 à l’avant et 11-34 à l’arrière. Les puristes auront remarqué un ratio inférieur à 1, mais ce n’était pas encore suffisant pour faire face à certaines pentes très raides. Des sacoches apidura pour porter l’ensemble, un bivy, de la nutrition, de quoi réparer et l’ensemble était prêt à rouler ! Moins de 20kg vélo et bidons compris pour cette micro aventure de 2j autour du Mont blanc. On peut faire mieux évidemment, mais pour le vélo le moins cher du site, on obtient le meilleur rapport qualité/prix/poids possible.

Pour Maugan, il était équipé en NOSC : En haut il était équipé d'un Reset tee, ultra léger et donc parfait pour les après midi chaudes et d'un baselayer pour les nuits froides et les premières heure de marche le matin. Un wild pant qu'il utilisait le matin avant de changer pour un wild short l'après-midi.  Et deux paires de high socks pour 10 jours.


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